Rencontre à Koupela – Burkina Faso

Le samedi 21 août s’est tenue dans la salle de réunion du FOYER SAINT JOSEPH de KOUPELA (Burkina Faso), l’évènement Ensemble avec Marie organisé par l’association Efesia Kouritenga/Koupela. Cette rencontre, présidée par le maire de la commune de Koupéla, a regroupé une centaine de participants autour du thème : « Montée de la radicalisation et de l’extrémisme violent au Burkina : prévenir par le dialogue et la liberté religieuse et de croyance ».La cérémonie a débuté par une prière dite par le frère OUBDA de la communauté musulmane pour confier la rencontre à la bienveillance divine. Le responsable EFESIA Koupéla, après avoir souhaité la bienvenue à tous, s’est réjoui de la tenue de l’évènement et a souhaité l’accompagnement des autorités locales, des leaders religieux et de EFESIA Fada pour son rayonnement au Kouritenga.Pour le Président EFESIA Fada, EFESIA ne prône pas un quelconque syncrétisme religieux mais veut que chacun soit bon croyant où qu’il soit, afin qu’adviennent la paix et l’amour fraternel enseignés par toutes les religions. (…)Notons que ces interventions ont été entrecoupées de prestations de chants religieux catholiques et musulmans. (…)Pour ce qui est du deuxième thème, « la figure de Marie dans la Bible », il sera dit que pour le chrétien catholique, « Marie est saluée comme un membre suréminent et absolument unique de l’Église. Elle occupe la place la plus élevée au-dessous du Christ et elle nous est toute proche. Marie est pour l’Église un modèle admirable de virginité et de maternité, un modèle de foi, de charité et de parfaite union au christ ». (cf Concile Vatican II)Iman Mahamoudou Tarpaga, ajoutera dans les causes de la radicalisation et de l’extrémisme violent l’absence de l’école dans les zones les plus affectées. Il conclura que tout part de l’éducation reçue en famille certes, mais que l’école joue un grand rôle dans la formation des futurs citoyens du pays. (…)Pour ce qui est de la place de Maryam ou Myriam, elle est citée 34 fois au total dans le coran, 23 fois avec le nom de son fils et 11 fois seule. Son nom est très répandu parmi les chrétiens et les musulmans. En conclusion, il a rappelé que son rang et son statut obligent les musulmans à la respecter et avec comme devoir de lui rendre justice en la défendant de toutes calomnies ou dénigrement. (…)Les questions de compréhension et les commentaires des participants ont enrichi les exposés. C’est donc un public bien servi qui a pris part à cette rencontre.Etienne Désiré YAMEOGOResponsable du noyau EFESIA Kouritenga